3ème jour: Le village pilote

Notre duo de choc, Aliou et Kamara nous attend déjà. Aujourd’hui, le programme est très différent. Oubliés les embouteillages de Dakar. Une belle aventure nous attend. Ce matin nous nous rendons au « village pilote », non loin du village de Deni Biram Ndao, à une quinzaine de kilomètre à peine du gîte. Petite hésitation au moment d’arriver au village, mais finalement nous y voilà !

Nous sommes accueillis par Sherif, qui coordonne de main de maître cet impressionnante communauté. Une phrase de présentation résume bien sa mission « La mission de Village Pilote au Sénégal est d’endiguer la problématique des enfants des rues. Nous mettons à ce titre tous nos efforts au profit de la prévention, de la protection et la réinsertion des enfants en danger. »

Et en effet, que d’efforts déployés. Pour identifier et recueillir ces enfants. Pour leur proposer des formations dans de nombreux domaines (Menuiserie, électricité, maraichage, couture, électricité, etc…). Pendant six mois les enfants participent aux différente formations, ce qui leur permet de mieux identifier leurs aspirations avant de choisir, éventuellement, une spécialités pour la suite. Tout est fait également dans le cadre des activité scolaire et dans celles de la vie communautaire pour favoriser leur autonomie et leur sens des responsabilités.

Au-delà de ces formations, des efforts extraordinaires sont faits pour renouer, lorsque cela est possible, le lien avec leurs familles. Il s’agit déjà de retrouver où d’identifier celles-ci puis de tenter de renouer le dialogue lorsqu’il est rompu où d’essayer de trouver des solutions à des situations diverses et souvent complexes. Le but étant dans la mesure du possible de permettre à ces enfants de retrouver une vie et une scolarité normale.

Nous partons chacun de notre côté pour participer aux activités du centre. D’un côté, l’atelier de menuiserie. Ici les enfants apprennent pas à pas chaque étape du métier de menuisier. L’un des enfants est concentré sur l’une des premières d’entre elles: il s’agit de reconnaitre les différentes essences de bois à leur aspect. D’autre plus avancé en sont à l’apprentissage des techniques de base; tenon et mortaise n’auront bientôt plus de secret pour eux! Puis on arrive à des éléments plus complexes tel ce superbe escalier dont nous participons à l’assemblage final.

De l’autre côté, les activités de maraîchage où Blaise enseigne et utilise les techniques innovantes d’agroécologie, un savant mélange d’innovation et de tradition. Les techniques d’irrigation sont également essentielles dans cet environnement aride.

Un petit détour par la classe de Lorette, qui fait l’école aux plus jeunes.

Pendant ce temps, des bénévoles de Energies sans Frontières sont en train d’installer des panneaux solaires sur les toits des différents bâtiments. C’est un pas de plus vers l’autonomie du village.

C’est l’heure de déjeuner. Nous partageons avec les enfants de grands plats de Tiep Bou Dien (sans poisson pour nous !)

C’est un moment de convivialité où les enfants, les enseignants, les volontaires et encadrants se retrouve pour un moment de partage. On comprend à cette occasion le fonctionnement communautaire du village ou chacun participe à son niveau, ce qui est une des grande force de cette institution.

Sherif nous fait ensuite visiter le village. Les dortoirs, les cuisines, les différents ateliers…

Il nous explique comment tout ici est fabriqué sur place. Des briques qui serviront à la construction des bâtiments aux meubles réalisés dans l’atelier de menuiserie en passant par les éléments de ferronnerie. Les repas eux sont préparés en grande partie avec les aliments produits sur place.

De fait le village fonctionne pratiquement en autonomie.

Nous croisons l’équipe de rugby du village qui part pour l’entrainement. L’équipe participe au championnat sénégalais U20, et des jeunes du villages sont régulièrement sélectionnés en équipe nationale U20. Plusieurs élèves du village s’imposent également dans d’autres sports.

Nous quittons le village impressionnés par l’engagement de toutes les personnes que nous avons rencontrés et par les réussites de ce modèle exceptionnel.

A bientôt pour la suite de la journée dans le prochaine article.

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2ème jour (suite): Visite express de Dakar

Nous disons au revoir à l’île et reprenons la navette de retour. Au passage nous croisons de nouveau cet étrange bateau, ancré au large de Dakar. Il s’agit en fait d’une « unité flottante de stockage et de regazéification » qui fournit en gaz la centrale électrique, elle aussi flottante dans le port de Dakar. Celle-ci fournit environ 15% de l’électricité du pays. Etonnant moyen de production d’éléctricité qui se généralise en Afrique. (Une centrale de ce type est attendue prochainement à Abidjan)

A la descente de la navette, nous retrouvons Aliou et son véhicule. Nous partons pour un petit tour de Dakar. C’est loin d’être une visite exhaustive, mais nous verrons quelques bâtiments et monuments emblématiques.

Surtout nous passerons d’interminables minutes dans les embouteillages, qui sont sûrement eux aussi une des attractions touristiques de Dakar !

Nous passons ainsi devant la gare ferroviaire, l’hôtel de ville, la cathédrale Notre Dame des Victoires et bien d’autres bâtiments dont plusieurs, à l’image de l’hôtel de ville ont été restaurés récemment.

Puis nous empruntons la route de la corniche, nous nous arrêtons pour voir la mosquée de la Divinité.


Puis, nous poursuivons vers la dernière étape de notre escale Dakaroise: le Monument de la Renaissance Africaine. Symbolique et controversé, ce monument gigantesque est vraiment impressionnant (52 mètres quand même!). L’intérieur de la statue se visite et on peut monter à différents niveaux, mais il est déjà tard et ce ne sera donc pas pour aujourd’hui.

Nous voilà repartis, toujours dans les embouteillages. Nous retraversons la ville dans l’autre sens pour retourner vers le calme du Lac Rose. La nuit tombe déjà lorsque nous approchons de notre destination et achetons une pastèque à l’une des dernières vendeuses du village.

Nous voici arrivé. Nous profitons une nouvelle fois des plats de Alain, puis d’un repos bien mérité. Demain le programme sera de nouveau chargé, mais loin de la ville cette fois !

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2ème jour: L’île de Gorée

Il est 9H quand nous montons dans le 4X4. Aliou est déjà là. Il sera notre chauffeur-guide et nous accompagnera pendant une grande partie de notre voyage. Nous venons de profiter d’un bon petit déjeuner, dans le calme du matin.

A droite d’Aliou, Kamara qui sera notre guide pendant la première partie de notre séjour aux abords du Lac Rose. La journée sera chargée.

Aujourd’hui nous allons affronter Dakar d’une part et l’île de Gorée d’autre part. Pour des raisons bien différentes cela risque d’être éprouvant pour l’une comme pour l’autre.

Nous quittons donc le calme du lac Rose et retournons dans la cohue de Dakar.

Premiers embouteillages (ce ne seront malheureusement pas les derniers de la journée), et nous entrons au cœur de la ville. Notre destination, le quartier du Plateau. Là nous faisons une courte pause au marché de Kermel. Construit en 1860, c’est marché à l’architecture originale. Victime d’un incendie en 1993, il a été reconstruit en 1997. Nous parcourons le marché, y faisons quelques rencontres et admirons de magnifiques fruits et légumes.

De là, direction la gare maritime que nous rallierons à pied et où nous prendrons la navette pour l’Ile de Gorée. Nous nous perdons un peu dans les ruelles du Plateau mais nous arrivons finalement à destination, juste à temps pour monter dans navette qui était sur le point de prendre le large. Jovialement abordés par les vendeuses de l’île, nous ne nous en sortons pas sans la promesse de passer voir leur magasin une fois arrivés.

L’île est seulement à quelques kilomètres de Dakar. La traversée est rapide, nous voilà déjà arrivés. Etrange impression. Les toits rouges, les bateaux colorés pourraient presque faire penser à un village méditerranéen.

Nous retrouvons rapidement un guide qui nous conduira lors de notre visite sur l’île. Après quelques minutes de marche, nous voici aux portes d’une des « maison des esclaves ».

Comme lors de notre voyage au Ghana, nous sommes immédiatement saisis par la solennité du lieu et par l’émotion qui s’en dégage.

Mais contrairement aux sites du Ghana il ne s’agit pas d’immenses forts optimisés pour l’efficacité de la traite des esclaves (ce qui les rends encore plus impressionnants et épouvantables). On comprend ainsi que l’île de Gorée n’a sans doute pas été un des lieux principaux de la traite des esclaves, mais qu’elle constitue plus un symbole, un des derniers lieux visibles et facilement accessible sur cette partie de la côte Africaine. Mais les différents cachots, la « cellule des récalcitrant », minuscule au point de ne pouvoir y tenir debout et bien sur sans aucune ouverture, ainsi que la porte du non-retour qui débouche sur la mer où embarquaient les esclaves sont tous très marquants. Nous avons le temps de visiter le petit musée à l’étage mais déjà la maison va fermer pour la pause, et nous devons quitter les lieux.

Se retrouver dans les rues fleuries et paisibles du village après cette visite crée un contraste saisissant. Voire un certain malaise, accentué, quelques centaines de mètres plus loin par la présence des étals de souvenirs pour touristes, qui paraissent un peu déplacés dans ce lieu.

Nous retrouvons certaines vendeuses croisées sur le bateau, des artisans réalisant de tableaux de sable et toutes sortes de commerçants.

Nous voici maintenant près des gigantesques canons, surnommés « canons de Navarone » car ce sont les mêmes que ceux utilisés dans le célèbre film. Une légende dit même qu’une partie du film a été tourné ici, mais ça ne semble pas être la réalité. Provenant d’un navire français, ils auraient servi une fois, en 1940 pour couler un navire anglais impliqué dans l’opération navale ratée des forces anglo-gaullistes sur Dakar. Aujourd’hui les souterrains d’accès au canon semblent servir de galerie ou d’atelier d’artistes.

Vue du haut de la colline, l’aspect de village paisible est encore plus frappant. Nous redescendons la colline et retrouvons prêt du port pour un déjeuner dans l’un des restaurant se trouvant sur la place.

Après une dernière balade dans le village. Au delà du lieu touristique, l’île est également un lieu vivant comme en témoignent les enfants qui jouent sur une des places du village. il nous faut quitter l’île. Nous retrouverons la suite de notre visite dans le prochaine article…

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1er jour: Arrivée au lac Rose

Vivant en Côte d’Ivoire depuis quelques années, nous avons la volonté de visiter en priorité les pays de la région. Car nous pensons que de nombreuses richesses sont ici, à nos portes sans qu’il soit nécessaire d’aller à l’autre bout du monde ou sur d’autres continents. Cela permet également d’éviter de longs et polluants voyages en avion. C’est pourquoi nous avons fait plusieurs voyages à l’intérieur de la Côte d’Ivoire. Nous avons également visité l’ouest du Ghana en 2019.

Nous souhaitions visiter le Sénégal depuis longtemps. Mais nous voulions que ce voyage ait un sens et ne soit pas un simple séjour touristique. Notre amie Melina de Click & Trip, nous a aidé à l’organiser en partenariat avec Esprit d’Afrique au Sénégal, dont l’état d’esprit correspondait à nos attentes.

Pour nous, un voyage éco-responsable est un séjour dont nous cherchons en premier lieu à réduire l’impact environmental. Mais il s’agit également de tenir compte des aspects éthiques, sociaux et solidaires. Ainsi nous souhaitons que les bénéfices de notre voyage ait un impact le plus direct possible sur les populations locales (tourisme équitable) tout en essayant de limiter les impacts négatifs (notamment environnementaux). Ceux que ces questions intéressent trouveront des informations utiles et quelques définitions ici. En Côte d’Ivoire certaines structures s’inscrivent dans cette démarche, notamment l’association Train and Travel with Women for Africa.

Esprit d’Afrique propose des voyages comportant des hébergements dans des gîtes éco-responsables. Ils participent également à des projets éco-solidaires et proposent des activités en immersion auprès de structures locales et solidaires.

1er mars 2022. Nous voilà donc partis! Nous atterrissons vers 16H, sur la piste de l’aéroport Blaise Diagne.

Après un petit malentendu avec le chauffeur, Abdou, nous voilà en route vers la première étape de notre voyage sur les rives du Lac Rose.

Nous quittons l’aéroport par l’autoroute, nous longeons le nouveau quartier de Diamniadio en plein essor et le stade Abdoulaye Wade, inauguré il y a à peine plus d’une semaine, l’occasion de célébrer la récente victoire des Lions de la Téranga à la Coupe d’Afrique des Nations.

Puis nous quittons l’autoroute et empruntons les routes embouteillées de la banlieue de Dakar. (Nous n’en avons malheureusement pas fini avec les embouteillages de Dakar; affaire à suivre demain!)

Nous traversons finalement le village de Niaga ou nous slalomons entre les derniers vendeurs encore présents au bord de la route.

Arrivés sur les bords du Lac, nous dépassons quelques hôtels et avançons en longeant beaucoup (trop?) de bâtiments en cours de constructions, mais dont les travaux sont visiblement à l’arrêt. L’aménagement anarchique des abords du lac semble être un problème et un risque pour la survie du lac.

Nous voici arrivé au Gîte du Lac, notre résidence pour trois jours…

Le gîte est constitué de plusieurs bungalows discrets et d’un bâtiment principal comportant la cuisine. Nous prendrons nos repas sur la terrasse très agréable, aussi bien le soir que le matin pour le petit déjeuner. Un escalier amène à un petit coin bar pour les soirées tranquilles.

Nous prenons un cocktail de bienvenue, à base de bissap (boisson aux pétales d’hibiscus). En face de nous les rives marécageuses du Lac Rose (ou lac Retba).

Ce lac si particulier dont la couleur rose est due à la présence d’une algue qui produit un pigment rouge pour résister à la concentration de sel. On retrouve d’ailleurs cette même couleur rose dans certains marais salants et d’autres mers très salées.

Le lac provient d’une ancienne lagune, autrefois reliée à la mer et séparée de l’océan, probablement depuis le XIVème ou XVème siècle.

Depuis la concentration en sel du lac augmente et sa taille diminue du fait de l’évaporation. (de 4 km2 à la fin des années 80 il a rétréci à moins de 3 km2 aujourd’hui)

Il fait maintenant presque nuit. Nous laissons le lac que nous découvrirons plus longuement demain.

Nous profitons de la cuisine d’Alain qui fait un effort louable pour s’adapter à nos habitudes végétariennes. Nous allons nous coucher, impatients de découvrir un peu plus ce lieu demain matin.

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Jour 11: Dabou, l’Autre Rive, et fin du voyage…

L’Autre Rive est un hôtel étonnant. Au départ, on ne peut s’attendre à trouver un hôtel de ce standing à Dabou.

Situé au bord de la lagune, ses « lodges » s’égrènent le long du jardin qui descend progressivement vers la lagune, dans un style architecturale très moderne.

Le hall est décoré avec goût de beaux tableaux d’artistes Ivoiriens. Le coin bibliothèque met à disposition de nombreux ouvrages hétéroclites.

Avouons-le, nous avons aussi été un peu déçu par la dégradation de l’entretien et du service en comparaison de notre premier passage ici il y a deux ans. Cela est certainement dû à la situation difficile qui fait suite aux restrictions de circulation liées au Covid19. Nous espérons que cet hôtel gardera son standing et qu’il continuera à prouver que ce type d’établissement peut exister en Côte d’Ivoire.

Le « jardin » (est-ce que le mot est vraiment adapté?) est toujours aussi accueillant, descendant en pente douce vers la lagune, où nous attend un débarcadaire à partir duquel on peut apprécier la vue magnifique sur la lagune Ébrié.

Encore une nuit à l’Autre Rive, et demain matin, nous prendrons la route pour Abidjan. un peu plus d’une heure pour le retour, en traversant Yopougon. Retour à la vie citadine après quelques belles journées à découvrir ce beau pays, la Côte d’Ivoire.

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Jour 10: Direction Dabou

Malheureusement nous passons une seule nuit à Pauly plage. Il nous faut donc reprendre la route dès ce matin, d’autant plus que le trajet est un peu long jusqu’à notre prochaine destination (Dabou).

Une dernière petite promenade sur la plage (sous la pluie encore…) et il faut nous préparer

Un petit problème mécanique nous retarde, mais tout s’arrange en fin de matinée, et nous voilà partis!

Après quelques péripéties, nous arrivons à Dabou après 340 km de route, parfois un peu cahotique. La nuit est déjà tombée depuis un petit moment. Nous naviguons dans les ruelles de Dabou pour trouver le chemin de l’hôtel. L’Autre Rive, un hôtel surprenant. Dans un lieu surprenant.

La visite sera pour demain…

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Jour 9: Pauly Rock

Départ de Grand Béréby ce matin. Nous reprenons la route en direction de Sassandra. Il a beaucoup plu ces derniers jours. La route est donc un peu plus compliquée qu’à l’aller.

Notre destination, Pauly plage, à une quinzaine de kilomètres de Sassandra.

Plus exactement, nous arrivons à l’écolodge Pauly Rock, un lieu unique au bord de la plage et de ses rochers.

Nous dormirons sous une tente (luxueuse), elle même abritée (utile en cas de pluie!). Pas d’électicité ici, mais tout est prévu pour que cela ne pose pas de problème.

Nous sommes accueillis par Mamadou qui gère ce lieu et par Jeannine. Tout deux nous font visiter le site, le jardin potager, les plages… Nous sommes très bien accuillis. Les réservations sont toujours « exclusives » ce qui permet à Mamadou de s’occuper de tous ses hôtes.

En pension complète, nous profitons des plats proposés, d’une grande originalité. Mise en valeur des produits locaux dans des plats modernes et innovants. C’est très surprenant!

L’endroit est (lui aussi) incroyable. Une plage paradisiaque, avec des rochers magnifiques. Certains sont d’une taille exceptionnelle, en particulier celui qui donne son nom à l’endroit. Une petite crique protégée par les rochers permet de se baigner en toute sécurité.

Nous voilà prêts pour une nuit sous la tente…

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Jour 8: Pique-nique à la plage

Une nouvelle journée au Katoum. Nous partons en fin de matinée pour un « pique-nique » de luxe, organisé par Pierre. Nous embarquons donc dans un des pick-up de l’hôtel. Destination: une plage perdue entre Grand-Béréby et Tabaoulé. (La géologocalisation de ce lieu paradisique est un des secrets les mieux gardés de Côte d’Ivoire!)

Sur la route, à la sortie de Grand-Béréby, nous faisons un arrêt pour visiter un des jardins potagers de Pierre dont les produits servent entre autre à approvisioner la cuisine du restaurant.

La plupart des légumes ont été transférés dans une autre potager que nous ne verrons pas aujourd’hui. Il en reste cependant quelques-uns.

Le reste du jardin est constitué de plantations d’artémisia, qui servira de traitement naturel contre le paludisme et sera vendue entre autre à la Maison de l’Artémisia qui fait son possible pour promouvoir l’utilisation de ce traitement naturel contre une maladie qui fait de nombreux morts chaque année en Côte d’Ivoire.

A l’arrière du pick-up, nous poursuivons notre route vers la plage, au milieux de la forêt. Après quelques kilomètres, nous voilà arrivés dans un petit paradis. Au programme balade sur la plage, repos et un délicieux repas à base de langoustes, de poisson et de poulet.

Il est difficile de se décider à rentrer, mais nous devons finalement reprendre la route pour rentrer à l’hôtel, et profiter une dernière fois de la piscine, à la tombée du jour.

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Jour 7: Dans les villages

Ce matin, nous partons avec Théo faire une petite marche dans la forêt, et visiter deux villages proches de Chez Jojo. Les villages sont calmes aujourd’hui. C’est dimanche, beaucoup d’habitants sont à la messe.

Nous traversons successivement les deux quartiers du village. Au centre l’école est assoupie en cette fin de vacances scolaires. Nous marchons ensuite dans la forêt jusqu’au village voisin, Badiké. Plus petit il est selon Théo occupé principalement par une famille qui s’est agrandie au fil du temps.

Là, nous rencontrons Marie-Laure qui nous invite à prendre la cola en signe de bienvenue, accompagnée de Cane Juice, l’alcool de canne à sucre fabriqué au Liberia voisin. Marie-Laure très souriante et enjouée nous fait visiter le village et sa maison.

A midi nous avons donné rendez-vous à trois des enfants rencontrés lors de notre promenade sur la plage hier. Nous les avons invités à déjeuner chez Gus, non loin de chez Jojo. Un peu fiers dans leurs beaux habits, ils sont parfaitement à l’heure au rendez-vous. Nous passons un beau moment avec eux.

Le soir, nous reprenons la route pour les quelques kilomètres qui nous ramènent au Katoum, à Grand Béréby. Nous changeons un peu de programme et décidons d’y rester deux nuits, de nouveaux charmés par le lieu.

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Jour 6: Chez Jojo

La pluie nous accompagne toujours. Mais dans l’après-midi elle nous autorise une belle balade sur la plage avec Faustine et Fabrice, des amis rencontrés à Grand Béréby, qui nous ont rejoints pour la journée.

Nous marchons quelques kilomètres sur la plage, accompagnés par de nombreux enfants du village. Ils nous offrent du lait de coco, après nous avoir fait la démonstration de leur dextérité pour aller chercher les noix en haut des cocotiers!

Nous croisons également les pêcheurs, Ghanéens pour la plupart, qui se préparent à sortir en mer. Nous retrouvons leurs pirogues colorées typiques, que l’on peut croiser sur toute la côte, de la frontière du Ghana à celle du Libéria.

En fin de journée, nous profitons du calme de notre maison d’hôtes, chez Jojo, et de la belle plage qui semble là pour nous seuls, sur le pas de notre porte.

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